Colloque sous le Haut Patronage de la CNSA et en présence de Marie-Anne MONTCHAMP,

Ancien ministre
Présidente de la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie

« Les jeunes, dits en situation complexe, interrogent aujourd’hui prioritairement les différents acteurs
des réseaux, que ce soient l’aide sociale à l’enfance, la Protection Judiciaire de la Jeunesse, la psychiatrie, la Maison Départementale des Personnes Handicapées, comme les différentes structures de soin, du médico-social et du social. Les modes d’accueil traditionnels proposés par les différents établissements sont régulièrement mis en échec dans la prise en soin de ces personnes « à la limite des institutions » (J-Y BARREYRE, 1997), dont les caractéristiques et les besoins spécifiques relèvent en général de plusieurs modes de prises en charge (sanitaire, sociale, médico-sociale, judiciaire) et qui ont mis le plus souvent à l’épreuve des équipes professionnelles successives dont le cadre de travail ne convenait pas à leur problématique.
Les prises en charge classiques sont donc confrontées d’abord à la question du manque : le manque de repérage,
le manque institutionnel et le manque de coordination des professionnels. Les personnes sont ancrées dans la
répétition de situations de passage à l’acte et de rejet, qui réitère le vécu d’impuissance de la part des
différentes équipes.
C’est donc bien du côté du décloisonnement que pourront se penser les innovations, qui permettront tout à la fois
de prendre en compte les désirs du sujet comme les ressources disponibles de l’environnement ».

Ces quelques propos tirés d’une étude de Carolane Adriant et inspirés par Jean-Yves Barreyre reflètent avec
justesse nos préoccupations communes.

Consultez le compte-rendu du Colloque organisé dans le cadre du 20ème anniversaire d’Espoir 54.

 

 

Pin It on Pinterest

Share This